ARTHUR WANDJI : MA PREMIÈRE CAN…AMÈRE

6 février 2015

ARTHUR WANDJI : MA PREMIÈRE CAN…AMÈRE

Le Messager – Présenté comme le plus jeune journaliste sportif de cette 30e Coupe d’Afrique des nations, le reporter du site camfoot.com a été obligé d’écourter son séjour en terre équato-guinéenne à cause de l’élimination précoce de la sélection nationale du Cameroun. Pour autant, il ne regrette pas cette première expérience.Arthur

« Comment tu vas mon petit ? Il y’a la forme ce matin ? », questionne en guise de salutation Ateba Biwolé, le chef du service des sports du quotidien le Jour. Cette question, c’est à Arthur Wandji qu’il la pose ; une façon pour lui de prendre des nouvelles du jeune reporter de camfoot.com, (site d’informations spécialisé dans le football camerounais Ndlr) qui attend à l’entrée de son hôtel, un taxi pour le conduire au Sofitel Presidencia de Malabo où les Lions indomptables ont pris leurs quartiers pour cette Can 2015. La journée de l’ancien élève du lycée d’Ekounou démarre par un reportage au sein de la tanière des fauves ; au lendemain du match nul qu’ils ont concédé la veille face au Syli national (1-1).

Une description de l’ambiance qui y règne, ponctuée par une ou deux déclarations du sélectionneur ou des joueurs, suffirait à fixer les nombreux lecteurs du site et les fans du Onze national sur l’état d’esprit qui anime Stéphane Mbia et ses coéquipiers après ce deuxième match sans succès. Chaque jour, Arthur Wandji produit entre quatre et cinq articles sur la compétition qu’il couvre pour la première fois. Un travail titanesque qui exige mobilité, pro activité et ingéniosité puisque « nous restons les yeux et les oreilles du public camerounais qui n’est pas au contact du groupe comme le sont les journalistes », explique-t-il. Mais l’aventure du jeune homme s’est arrêté au premier tour, juste quelques heures après l’élimination de l’équipe du Cameroun par la Côte d’ivoire le 28 janvier dernier (1-0).

Expérience passionnante

Mettant ainsi un terme au séjour de celui qu’on appelle affectueusement « mon petit ». Toutefois, les dix jours passés sous le ciel de Malabo constituent un plus dans la carrière de journalistes sportif qu’il construit pallier après pallier. « La Can 2015 a été une expérience passionnante. Elle m’a permis de découvrir un nouvel horizon, une nouvelle culture, de côtoyer non seulement les joueurs des quatre sélections présentes dans la poule du Cameroun, mais aussi des journalistes européens célèbres qui m’ont avoué qu’ils me lisent tous les jours et qui m’ont confié que j’ai du potentiel. Beaucoup n’en revenaient pas que je sois si jeune. Certains me donnaient 45 ans quand ils lisaient mes articles », confie-t-il non sans se réjouir d’avoir pris le temps de visiter la ville et ses charmes.

Comme tout compatriote, l’élimination du Cameroun l’a laissé sans voix. Une vraie déception.« J’avais déjà pris le rythme du travail à Malabo, et la mesure des responsabilités qui étaient les miennes. Ça me plaisait de me lever du lit à 7h et de me coucher à minuit parce que je devais être sur le terrain pour faire ce pourquoi mon employeur m’a envoyé ici. Les Lions n’ont pas seulement gâché ma fête à moi, mais celle de mes lecteurs qui voyaient l’équipe au moins en demi-finale »,explique celui dont l’un des plus grands souvenirs à cette Can remontent au 20 janvier, le jour de son arrivée à Malabo et aussi le jour du premier match des Lions dans cette compétition. L’avion qui le transportait avait atterri une demi-heure avant la rencontre, mais cela ne l’avais pas empêché de se rendre au stade, son badge d’accréditation frappé du sceau de la Caf, fièrement accroché autour du cou. C’est là dans l’antre de l’Estadio de Malabo que son premier rêve s’est réalisé : couvrir un match de Can à l’étranger.

Christian Tchapmi à Malabo

 

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