AMBROISE OYONGO : « Si Henry BEDIMO JOUE, JE SERAI LA POUR L’ENCOURAGER »

9 octobre 2014

AMBROISE OYONGO : « Si Henry BEDIMO JOUE, JE SERAI LA POUR L’ENCOURAGER »

Ambroise OyongoLes Lions Indomptables rentrent en cage dès le 6 octobre prochain, en marge des deux prochaines journées des éliminatoires de la Can 2015, contre la Sierra Leone. Ce sera encore avec Ambroise Oyongo Bitolo. Le défenseur latéral des New-York Red Bulls parle des deux matchs qui attendent le Cameroun, et du retour d’Henri Bédimo, son rival au poste de latéral gauche des Lions. « Le meilleur pourra jouer », dit-il.

Avant de retourner dans la tanière des Lions Indomptables en marge des éliminatoires de la Can 2015 contre la Sierra Leone, quel souvenir vous gardez du récent stage en sélection nationale ?

Après le match contre la Côte d’Ivoire que nous avons remporté à Yaoundé, 4-1, je suis retourné aux Etats-Unis plein de bonnes émotions. Chaque journée passée avec la sélection nationale m’a ouvert d’avantage les yeux et j’ai compris que c’est un honneur pour chaque joueur de faire partie de la sélection de son pays. J’ai surtout été marqué par la motivation et l’envie de gagner qui caractérisaient notre groupe. De la simple séance d’entraînement au match sur le terrain, chaque joueur à fait preuve d’un engagement et d’un sérieux irréprochables. C’est grâce à ça que nous avons pu faire de bons résultats face à la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo.

Parlez-nous de cette atmosphère ; comment décririez-vous les relations de joueurs entre joueurs, et de joueurs avec l’encadrement technique ?

Simplement, il n’y avait pas de désordre, pas de retard. Tout le monde avait la possibilité de s’exprimer, de dire comment il se sent et ce qu’il pense ; chacun avait son mot à dire et il était écouté. Donc on ressentait vraiment que c’était une équipe. Tous, ensemble avec le capitaine, on trouvait des solutions sur le terrain comme en dehors. Il y avait une grande sérénité en plus de ça, à l’entraînement, il y avait une envie ; chacun donnait le meilleur de lui. Entre joueurs et encadreurs, c’’était une complicité où à chaque fois, on n’avait pas besoin de parler pour savoir ce que tel ou tel voulait. Les encadreurs étaient toujours là pour les joueurs, parler des matchs, faire des commentaires sur les séances d’entraînement avec les joueurs, donner des conseils dans le jeu etc.

En deux matchs, le Cameroun compte deux victoires. La qualification est près qu’assurée. Est-ce que vous avez déjà la tête à la Can ?

On a deux victoires, mais on a encore quatre matchs à jouer. Le Cameroun n’est pas encore qualifié pour la Can 2015. On doit jouer tous nos matchs comme si c’était des finales. Et ce n’est que lorsque nous serons qualifiés, que j’aurai la tête à la Can. Maintenant, nous avons six (06) points, on doit se remettre au travail au prochain regroupement pour remporter les deux prochaines rencontres en aller et retour contre la Sierra Leone. Nous ne devons penser qu’à ces deux matchs. La qualification passera par-là.

D’aucuns disent qu’avec le retour d’Henri Bédimo, il vous sera difficile de jouer cette fois-ci. Il vous arrive de penser ainsi ?

Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent. Ils sont libres, mais moi je pense que l’entraîneur est le seul patron d’une équipe. C’est lui qui détient le dernier mot. Et c’est à nous les joueurs, de démontrer qu’on mérite d’être aligné sur le terrain. Avoir des concurrents à côté de soi, permet de bosser dur. Le meilleur pourra jouer. Si Henry (Bédimo) joue, je serai là pour l’encourager lui et les autres, parce que nous sommes une équipe et on joue pour notre nation. Nous voulons tous la même chose : la victoire. Se qualifier avec moi sur le terrain ou sur le banc, sera une fierté pour tout le monde.

Après avoir battu la Rd Congo et la Côte d’Ivoire, avez-vous l’impression que jouer contre la Sierra Leone ne sera qu’une simple formalité pour le Cameroun ?

Non ! Le ballon est rond et de nos jours, il n’y a plus de petite ou de grande nation de football. Les matchs contre la Sierra Leone seront plus difficiles. Ils sont derniers de la poule pour l’instant avec zéro point, donc ils seront difficiles à battre. Ils sont à la recherche de leur premier point. C’est sûr, ils donneront tout pour gagner, donc il faudra bien se tenir et mieux se préparer. Ce sera à nous de rendre le match facile ou de le compliquer, donc, attention.

Entretien mené par Arthur Wandji

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